Film : Le film vu par Frank Serpico

Petit message extrait de la page Facebook de Frank et publié le 03/02/20

 

"LUMET SHORT SHRIFTS LE VRAI SERPICO 
Puisque Spiegel ne m’a pas donné l’occasion dans son livre de plus de 400 pages de corriger les libertés erronées de Lumet concernant ma vie, dans SON film SERPICO,  je vais faire une petite tentative à ce sujet ici. 
Je ne suis pas critique de cinéma mais selon moi, je connais l’histoire de ma vie mieux que Lumet le pensait.  
Lumet a eu un problème pour faire un cambrioleur blanc dans le film SERPICO, alors il l’a fait noir. (Hollywood profiling)
Lorsque vous faites un film sur un flic honnête, vous pourriez au moins essayer de donner une image honnête des faits. 
Peut-être que c’est juste un autre drame hollywoodien pour vous, Sid, mais l’histoire est plus importante pour moi. 

 

• Fait 1 : Le 3 février 1971, moi, Frank Serpico, j’avais mon revolver 38 S et W à canon court dans la porte des dealers de drogue avec ma main droite, mon bras et mon épaule. Mon Browning 9mm était dans ma ceinture. J’ai riposté avec mon 38 en frappant ma cible avant de tomber. 

 

• Fait 2 : On n’a jamais jeté le visage d’un homme dans les toilettes. Mais la vérité n’était pas assez bonne pour votre mentalité de Disneyland. 

 

• Fait : Alors qu’un flic blanc menaçait un homme de couleur noir, il a été mis à genoux pour ne pas avoir payé ses pots-de-vin à temps dans un couloir noir de ghetto. Cette conduite cruelle et démoralisante a eu pour témoin d’une vieille femme noire aux cheveux blancs et au visage ridé de cuir qui ouvrait sa porte pour assister à la commotion. Je pense que la vraie scène en dit long sur le racisme et la corruption policière."